FERRANHA, FERRANHE, FERRAIGNE, FERRAGNE ... Un patronyme ancien, rare, bien auvergnat, ...
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Ce site présente
une synthèse des données rassemblées au cours de recherches généalogiques d'amateur, commencées
classiquement sur les
ascendants les plus proches, puis étendues tout naturellement à des ancêtres de
plus en plus anciens. Cette démarche, utile si on cherche simplement à
inventorier son ascendance, si on vise égoïstement à la confection d'un arbre
d'ascendance binaire, s'est rapidement révélée d'un intérêt limité par son
résultat en forme de collection d'ancêtres, en forme de graphe circulaire.
Très vite nous est apparue la
répartition étroitement auvergnate de l'origine des FERRAGNE et le nombre très
limité des individus et, peut-être sans nous l'avouer vraiment, nous avons suivi
la démarche d'une généalogie agnatique, à la recherche de l' "ancêtre commun",
le premier porteur du nom. Bien sûr, c'était là une quête pratiquement
impossible ...
C'est à l'initiative d'André FERRAGNE
(Paris) et d'André FERRAGNE (Bordeaux) que fut préparée et envoyée à la centaine
de porteurs du nom trouvés dans les annuaires une lettre les invitant à prendre
contact avec nous, pour une démarche généalogique. Le résultat fut assez
décevant:, moins de 10 % répondirent en nous assurant de leur intérêt pour les données
généalogiques; une petite poignée accepta le principe de faire eux-mêmes des
recherches dans les archives (familiales ou autres); deux personnes se
retrouvèrent seules ou presque, avec heureusement quelques soutiens précieux.
Manifestement le statut de "book worm" ("rat de bibliothèque" ?),
même occasionnel, ne souleva pas
l'enthousiasme !
Au delà des relevés systématiques,
substrat basique incontournable de tout travail généalogique, nous nous sommes
efforcés de faire une reconstitution de l'histoire de l'ensemble des familles FERRAGNE,
modestes familles provinciales, à l'histoire finalement bien mince pour ne pas
dire inexistante, ayant laissé
peu ou pas de traces, ainsi qu'à l'origine de ce nom rare. D'où un résultat de nos
recherches à la fois imparfait et incomplet, souvent maigre, mais qui, nous l'espérons, n'est
pas totalement dénué d'intérêt. Nous y avons joint quelques éléments concernant
les anciennes familles FERRAGNE nobles.
La période couverte par notre
étude est délimitée par deux
bornes chronologiques:
- l'obligation légale de ne pas
porter atteinte à la vie privée des personnes vivantes: elle interdit la
consultation et l'exploitation des archives d'état-civil de moins de 100 ans.
Toutefois nos demandes d'informations auprès des personnes vivantes (repérées
dans les annuaires par exemple) ont presque toujours reçu un accueil favorable et
les réponses nous ont grandement facilité
l'établissement de liens vers les "anciens";
- la création des
archives, en particulier des registres paroissiaux (registres des naissances, puis des décès), instaurées
par la royauté pour les
familles roturières (édit de Villers-Cotterêts, 1539;
ordonnance de Blois, 1579), dont la mise en place commença à être effective à la
fin du XVIe siècle. Les données généalogiques antérieures à cette date sont
exceptionnelles, très ponctuelles (par exemple, liste de membres d'une
corporation d'artisans, ...);
- En ce qui concerne les familles
nobles, pourtant plus anciennement dotées en archives, la seule limite a été le
hasard de nos trouvailles ainsi que l'accessibilité et l'aptitude au déchiffrage des archives
anciennes (en latin ...). Outre la difficulté de localisation des
documents dans les centres d'archives, nous ne sommes ni l'un ni l'autre
des paléographes: d'où les nombreuses zones laissées dans l'ombre ou tout
simplement négligées ... faute de compétence.
Cette recherche sur
les familles FERRAGNE met en évidence:
- deux groupes de
porteurs de l'anthroponyme:
* les uns nobles (de FERRAGNE est un titre seigneurial ou un alias): ce sont les
plus anciens retrouvés dans les archives;
* les autres roturiers, dont les traces se retrouvent à partir de la fin du 16e siècle
(avec la création des registres paroissiaux) et se suivent jusqu'à nos jours.
- les principales localisations géographiques de
ces porteurs du titre/nom,
principalement auvergnates.
En outre, elle permet
d'élargir une
réflexion sur les origines probables ou possibles
- du titre seigneurial et du nom
noble:
- du nom roturier.
et propose quelques pistes sur des étymologies possibles.
Dans cet esprit, des analogies onomastiques, même les plus osées, ont été
recherchées afin d'élargir encore le champ des hypothèses.
Enfin, elle tente de suggérer quelques
perspectives
pour de futures recherches.
(1) FERRAGNE, un patronyme rare
(2) Les FERRAGNE roturiers anciens
(4) Les variétés de forme du nom
(5) Origines des noms et étymologies
(8) Postface
Site réalisé à partir des recherches
d'André FERRAGNE (33) et de Ghislaine FERRAGNE (26)
Site mis à jour en mars 2013.